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Peut-on choisir les caractéristiques de son enfant ?

Le terme PMA (procréation médicalement assistée) rassemble différentes techniques comme la FIV, l’insémination artificielle ou encore la gestation pour autrui . Sur le territoire français , elle est soumise à plusieurs conditions.

 La fécondation in vitro (FIV) avec les gamètes du couple, l’une de ses techniques permet non seulement d’avoir  un enfant mais aussi de pouvoir choisir son sexe.  Cette pratique s’appelle le «sexing» et existe en deux méthodes : le fait d'intervenir soit sur les embryons de la mère, soit sur les spermatozoïdes du père. Pour cette dernière méthode, on utilise une machine qui va trier les spermatozoïdes en séparant les chromosomes sexuels masculins (Y) et féminins (X). Toutefois elle n'est pas à 100 % fiable et est illégale en France. D'après le professeur Jacques MILLIEZ, chef de service en gynécologie obstétrique à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, la loi de bioéthique de 2004 pose des conditions d'utilisation du diagnostic préimplantatoire (nécessité de pouvoir détecter directement sur l'embryon une maladie grave) mais n'interdit pas littéralement le sexing. Donc, il est illégal en France de choisir le sexe de son bébé pour des raisons de convenances personnelles. Mais si une maladie touche plus un sexe que l'autre, il sera alors possible de ne sélectionner que les embryon sains , ainsi le diagnostic préimplantatoire permettra d'implanter dans l'utérus les cellules-œufs présélectionnées selon des critères établis afin d'éviter de transmettre une maladie génétique grave.

Contrairement à la France ou à la plupart des pays du monde, le diagnostic génétique des embryons réalisé à l’occasion d’une FIV est légal au Etats-Unis quelles que soient  les motivations des futurs parents. C’est dans une banlieue aisée de Los Angeles que se trouve la «Fertility Institute», une clinique privée de FIV comme il en existe dans toutes les grandes villes des USA. Sous l’impulsion de son patron le Docteur Jeffrey Steinberg, cette clinique est devenue très particulière. D’après le journal Le Monde, sur les 800 femmes ayant subit une FIV dans cette clinique en 2009, 700  d’entre elles avaient la possibilité d’avoir un enfant naturellement. Néanmoins ces femmes ont décidé de subir cette intervention coûteuse, contraignante et risquée, afin de pouvoir choisir le sexe de leur futur enfant. Comme beaucoup de ses collègues américains, de Dr Steinberg effectue systématiquement un diagnostic sur les embryons avant de les implanter dans le corps de la femme, afin d’éliminer ceux qui peuvent être porteurs de maladies génétiques identifiables. Puis le laboratoire procède à un second type de test : le tri entre les embryons masculins et féminins. Par exemple, si le couple ou la femme veut une fille, seuls les embryons féminins lui seront implantés. L’ensemble de l’intervention coûte en moyenne 18000 dollars, s’ajoute à cela le suivi et le traitement hormonal et les auscultations. L’ensemble de ces opérations revient en moyenne à 25000 dollars. Le taux de grossesse réussi est de 70% lors de la première tentative et 90% au bout de deux essais, et selon le Dr Steinberg, la procédure est simple car la plupart de ses patientes ne souffrent pas de stérilité. La plupart du temps, les patients sont des familles souhaitant rééquilibrer leurs nombres d’enfants. La sélection du sexe des embryons n’est pas un sujet qui fait polémique en Californie. En effet, le Dr Steinberg a plutôt le sentiment de répondre à une demande universelle et intemporelle. Sur sa lancée, il a donc envie d’étendre le champ d’application de ses diagnostics. Il annonce en 2009 qu’il va proposer à ses clientes la possibilité de choisir la couleur des yeux et des cheveux de leur enfant. Cependant, cette fois les médias s’emparent de l’affaire et popularisent le terme provocateur de «Designer Babies» (bébé sur mesure en français). Des intellectuels de tous bords, religieux, et politiques, condamnent ce projet et se lancent dans des spéculations futuristes. Voyant la polémique s’envenimer, le Docteur Steinberg annule son projet mais reste persuadé que l’avenir lui donnera raison car contrairement aux élites intellectuelles, les américains adoptent ces innovations sans état d’âme.

Since the 1990s, the prospect of futuristic technologies such as human cloning or selecting for superhuman traits have stoked public fears about «designer babies». Back then, most of these techniques were purely speculative, but now severals methods for genetic selection are either already possible or will soon become so.

For instance, parents can choose screen embryos created via in vitro fertilization (IVF) for sex or diseases, a process known as pre-implantation genetic diagnosis. According to Murray to Live Science, new tests can defect fetal DNA circulating in a woman’s blood stream early on in pregnancy, determining sex or catching errors in the number of chromosomes because abnormal chromosome numbers cause disorders as Down syndrome. So parents may not be able to screen their future babies for genes that confer intelligence hair color or athletic aptitude just yet but soon it may be possible to screen the entire genome of fetus or to select a child based on its odds of long-term diseases such as Alzheimer’s or diabetes.

Most of the major medical societies, such as the American Society for Reproductive Medecin (ASRM) and the American Congress of Obstetricians and Gynecologists (ACOG), have wildly different attitude about when and where these techniques should be allowed. The ASRM typically defers to a client’s wishes on issues such as sex selection whereas the ACOG advocates prohibiting sex selection because of it’s potential to lead to sex discrimination against women in society. The FDA (the Food and Drug Administration) meanwhile, only regulates the potential safety and efficacy of these techniques, not their ethical implications. On a larger scale, it’s possible that parents the ability to select the genetic traits of their offspring could subtly worsen the relationship between parents and childrens.

One of my concerns is if we let parent think they are actually choosing and controlling «their child’s outcome», then we set up all that dynamic of potentially tyrannical expectations over what the child will do or be Murray said. But the idea that parents can determine children’s eventual identities has always been somewhat illusory.

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