top of page

La procréation médicalement assistée n’est pas appréciée de tous, elle soulève parfois des problèmes de nature éthique. Le cours naturel de la vie et le cadre naturel de la procréation, sont bouleversés avec l’intervention d’une équipe médicale qui manipule des embryons. Cette intervention médicale vient se substituer à la relation conjugale. L’apparition de la vie n’est plus le fruit de la relation entre un homme et une femme.

Les problèmes d'éthiques :

  • Le problème du donneur de sperme

Dissociée de la sexualité, la procréation est désormais associée à une technologie médicale avec la naissance d'enfant privé d'un droit celui de connaître son origine. En effet en France, lorsqu'un enfant est issu  d'une insémination artificielle avec un donneur de sperme, le père biologique reste dans l'anonymat. Aussi avec l'anonymat, les parents biologiques ne pas toujours connus par l'enfant lorsqu'il y a un transfert d'embryon.

  • Le don d'ovocytes

 Il est possible en France, il doit rester gratuit, tout comme la donation de sperme doit rester anonyme. Cependant, les candidates au don d'ovocyte sont rares, en raison de la lourdeur des traitements. Plusieurs questions se posent :  pourrait-on  dans l'avenir lever l'anonymat ? (par exemple pour qu'une amie puisse donner ses ovocytes à un couple particulier). Des dérives sont-elles possibles ? (monnayer les dons...). Le problème de l'anonymat soulève les mêmes questions que pour l'insémination artificielle avec le sperme d'un donneur, car l'enfant peut vouloir connaître la donneuse d'ovocyte.

  • Les stimulations ovariennes

Elles conduisent à des grossesses multiples, ce qui augmente le risque de prématurité, et donc le risque de handicap des enfants.

  • Les embryons congelés

Lors d'une FIVETE, les embryons surnuméraires sont congelés pour une durée de 5 ans dans les CECOS              (Centres d'Etudes et de Conservation des Oeufs et du Sperme). Les parents peuvent décider de les détruire, de les donner à la science ou à d'autres couples. C'est un choix difficile à faire et parfois les embryons sont "abandonnés" par les parents qui ne répondent plus au CECOS. 

  • La gestation pour autrui

 Le débat sur la gestation pour autrui est soulevé en France et a été abordé en 2009 lors de la révision des lois de bioéthique. Les problèmes de la relation entre l'enfant et le femme qui l'a porté, et de la rémunération de cette femme sont des questions difficiles à trancher.

  • Le diagnostique préimplantatoire

Cette technique consiste à choisir les embryons à réimplanter dans l'utérus en fonction de certaines caractéristiques (sexe,gènes...). En France, cette technique n'est possible que dans le cas de maladies graves qui pourraient être transmises à l'embryon. Il faut toutefois veiller à ce qu'il n'y ait pas de dérives eugénistes.

  • le "droit à l'enfant"

Le recul de l'âge de la première grossesse diminue les chances des couples d'avoir un enfant. Il existe un débat sur l'âge limite de la mère pour tenter une FIVETE. En France, après 40 ans, les FIVETE ne sont pas préconisées en raison du fort taux d'échecs. La question du "droit à l'enfant" se pose : la société doit-elle fournir un enfant à tout couple qui n'arrive pas procréer ? 

© 2023 by Name of Site. Proudly created with Wix.com

bottom of page